Minorité nationale

La chine est un pays multiracial qui compte 55 groupes ethniques: avec Achang, Bai, Bonan, Blang, Bouyei, Korean, Daur, Dai, De’ang, Dongxiang, Derung, Oroqen, Russian, Ewenki, Gaoshan, Gelao, Hani, Kazak, Hezhen, Hui, Jino, Gin, ingpo, Kirgiz, Lahu, Li, Lisu, Lhoba, Manchu, Maonan, Mongolian, Monba, Miao, Mulam, Naxi, Nu, Primi, Qiang, Salar, She, Sui, Tajik, Tatar, Tu, Tujia, Va, Uygur, Uzbek, Xibe, Yi, Yuigur, Yao, Tibetan, and Zhuang. Mais les groupes ethniques ne représentent que 8% de la population.

suIte… CHINE HIGHLIGHTS

Cinéma gourmand : Le Festin Chinois 满汉全席 [mǎnhàn quánxí] — Sinogastronomie

Le Festin chinois (en anglais The Chinese Feast) est un film hongkongais de Tsui Hark consacré à la rivalité entre deux cuisiniers chinois, qui se disputent un restaurant dont l’un est propriétaire. Pour cela, ils doivent se livrer une compétition à l’issue de laquelle le sort de l’établissement sera fixé. Le propriétaire du restaurant, victime […]

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Chinoiseries : Proverbes gastronomiques

Vraiment intéressant. Merci pour ce généreux billet.

Sinoiseries

La langue chinoise use parfois de quelques expressions quadrisyllabiques figées (成语 [chéngyǔ]) qui sont en rapport avec la gastronomie, que ce soit dans le domaine de l’alimentation, ou ailleurs. J’en ai relevé quelques-unes, que je livre à votre appréciation…
Dans les textes qui décrivent la Chine préhistorique, d’avant la civilisation, les auteurs se délectent souvent à décrire la barbarie de l’alimentation de ces hommes bruts, qui « mangeaient des poils et s’abreuvaient de sang » : 茹毛饮血 [rúmáo yǐnxuè], ou qui déchiquetaient leurs proies vivantes et les mangeaient crues » : 生吞活剥 [shēngtūn huóbō] (cette dernière expression aussi utilisée aujourd’hui pour décrire le fait que l’on « avale tout cru » sans chercher à rien comprendre, et qu’on applique sans réflexion ce que l’on a ainsi appris).
La civilisation venant, la gastronomie est née, et certains plats ont suscité une convoitise telle qu’il n’était pas rare de voir des gens dont la « salive pend sur une longueur…

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Bibliographie : Dodin-Bouffant et Zhu Ziye

Il me semblait avoir lu dans La Raison gourmande que Michel Onfray citait Brillat Savarin évoquant dans sa Physiologie du goût une purée d’euryales. Travaillant en ce moment sur les huit fées des eaux de Suzhou, dont l’euryale (Euryale ferox, en chinois 芡实 [qiànshí]) fait partie, j’ai voulu retrouver cette mention dans le livre du […]

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Bibliographie : Les huit Fées des eaux (水八仙) — Sinogastronomie

On appelle en Chine « huit fées des eaux » (水八仙 [shuǐbāxiān]) un ensemble de huit plantes aquatiques qui poussent dans le région de Suzhou. Cet ensemble est fort apprécié des gastronomes, car les variétés que l’on trouve dans la « Venise chinoise » sont particulièrement réputées pour leur qualité. Le « Groupe de rédaction Hansheng » (汉声编辑室 [hànshēng biānjíshì]) rassemble […]

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Suzhou : Indigestion fatale dans la ruelle des eunuques 太监弄

Sinogastronomie

Quiconque vient en visite à Suzhou et souhaite découvrir les délices du paradis (NB : d’après les Chinois, Suzhou est l’un de deux paradis sur terre) ne peut manquer d’aller déambuler dans l’une des ruelles les plus connues de Chine : la ruelle des eunuques (太监弄 [tàijiānlòng]).
Cette voie piétonnière d’à peine 200 mètres se trouve au sud de la plus célèbre rue marchande de Suzhou : la rue Guanqian (观前街 [guànqiánjiē]). C’est dans l’histoire du textile chinois qu’il faut aller chercher les origines de l’appellation pour le moins particulière de la « ruelle des eunuques ».
La ville de Suzhou est connue de longue date pour sa sériciculture et pour la qualité de ses étoffes de soie. C’est la raison pour laquelle, dès l’époque de la dynastie des Yuan (1271-1368), les empereurs de Chine avaient fait ouvrir dans la ville de Suzhou une manufacture impériale chargée d’approvisionner le palais en soieries. Cette manufacture se…

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Cinéma : Xiaoxiao Deyuelou 小小得月楼

Sinogastronomie

En recherchant des informations sur les « ruelle des eunuques », je me suis souvenu d’un film visionné il y a quelques années, dont l’intrigue se déroule justement dans cette ruelle…
Le début des années 1980 marque les balbutiements du tourisme à grande échelle en Chine. À Suzhou, l’une des villes touristiques les plus renommées du pays, le secteur de la restauration avait bien du mal à faire face à la demande des visiteurs, et les files d’attente s’allongeaient devant l’un des restaurants les plus connus de la ville : le Deyuelou (得月楼 [déyuèlóu], littéralement « la Tour où l’on décroche la lune »). Quelques jeunes employés du restaurant eurent alors l’idée de créer une « succursale » de ce restaurant dans l’un des nombreux jardins classiques que compte la ville. Ce restaurant s’appellera le « tout petit Deyuelou » : Xiaoxiao Deyuelou (小小得月楼 [xiǎoxiǎo déyuèlòu]).
C’est ce nom qui donne son titre à un film mis en scène…

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Littérature et gastronomie : Anachronisme gastronomique chez Jinyong

Sinogastronomie

Le spécialiste de l’histoire de la gastronomie chinoise Li Kaizhou (李开周 [lǐ kāizhōu), dans le livre qu’il consacre à la gastronomie des Song (À la table des Song, 《宋朝饭局》 [sòngcháo fànjú]), parlant des légumes qui étaient couramment consommés à cette époque en Chine, signale un anachronisme gastronomique dont s’est lâchement rendu coupable Jinyong dans le premier chapitre de son roman le plus connu, La Légende du héros chasseur d’aigles (《射雕英雄传》 [shèdiāo yīngxióngzhuàn]). (Concernant Jinyong, je vous invite à lire la petite note à la fin de ce billet.)
Je traduis librement le passage incriminé :
« Guo Xiaotian emmena Zhang-le-quinzième dans une petite auberge installée au bout du village. Ils s’installèrent à une table. Le patron de l’auberge, un boiteux, s’appuyant sur deux cannes, mit doucement à chauffer deux pots de vin jaune, et plaça sur la table une assiette de fèves, une de cacahuètes salées, une de tofu séché ; il…

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En passant

Bibliographie : Di Hongqi 翟鸿起 [dí hóngqǐ] – Souvenirs d’un gourmand pékinois

Sinogastronomie

Lors de mon dernier séjour en Chine, j’ai retrouvé dans un coin de ma bibliothèque un petit livre que j’avais probablement dû acheter une dizaine d’années, intitulé Un vieux gourmand parle de nourriture (《老饕说喫》 [lǎotāo shuōchī]), qui est un ouvrage collectif rédigé sous la coordination de Di Hongqi (翟鸿起 [dí hóngqǐ], né à Beijing en 1941), spécialiste de la culture populaire de Pékin.
Ce petit recueil de moins de 200 pages rassemble les souvenirs gastronomiques d’une dizaine de vieux Pékinois. Il dresse un tableau fort coloré et fort riche de la gastronomie populaire dans la capitale chinoise pendant la première moitié du XX° siècle. C’est pourquoi je proposerais plutôt le titre de Souvenirs d’un vieux gourmand pékinois.
On y parle d’établissements de bouche aujourd’hui disparus, des vendeurs de rue proposant leurs diverses préparations variant selon les saisons, de la façon dont le petit peuple de Pékin accommodait les produits…

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